Élections sénatoriales : la « vieille gauche » responsable de la perte de 10 sièges ? LFI tance ses alliés

Lundi 25 Septembre 2023

Non intégrée à l’alliance entre le PS, le PCF et EELV, La France insoumise a dénoncé « la vieille gauche », qui a « refusé tout accord d’union » pour les élections sénatoriales, rapporte Le Figaro.

L’amertume reste prononcée pour la France insoumise. Au lendemain des élections sénatoriales, marquées par une légère progression de la gauche et un renforcement de la majorité de droite et du centre, LFI n’a pas manqué de s’attaquer à ses alliés de la Nupes, rapporte Le Figaro lundi 25 septembre 2023.

Écartée de l’union scellée entre le Parti communiste français (PCF), Europe Écologie Les-Verts (EELV) et le Parti socialiste (PS), LFI s’est fendue d’un communiqué acerbe sur « la vieille gauche ». Selon le mouvement, cette dernière « a refusé tout accord d’union » et « empêché l’élection d’un seul sénateur ou une seule sénatrice insoumis ». 

L’absence d’union avec LFI « aura coûté à la gauche près de 10 sièges », a même estimé le parti coordonné par Manuel Bompard.

Un échec face au PS dans le Nord

En amont du scrutin, qui renouvelait près de la moitié des sièges du Sénat, les alliés de la Nupes, à l’Assemblée nationale, n’avaient pas réussi à sceller un accord avec LFI.

Ce qui n’a pas empêché l’Insoumis Ugo Bernalicis de présenter une liste autonome dans le Nord, face au sénateur socialiste, Patrick Kanner, note Le Parisien. Un pari perdu pour le député insoumis. Appuyé par le PCF et EELV dans certains départements, l’ancien ministre a été renouvelé dans son mandat.

Au total, la gauche a récolté près de 100 sièges, soit une légère progression par rapport à 2020 (91 sénateurs). Avec 64 sénateurs, le Parti socialiste est le deuxième groupe de la Chambre haute, derrière le groupe Les Républicains, composés de 115 membres. La majorité de droite et du centre, à laquelle est rattaché LR, possède dorénavant 200 sièges sur 348. [6Medias]

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